Par ce son, je t'entends,
Mais je t'écoute quand il me parle.
J'attends si patiemment,
Qu'en toi s'évadent les alliances.
Mais ce n'est qu'avec cette danse,
Qu'à jamais nous suivrons ta parade.
Je suis perdue de ne trouver,
Par mon chemin,
Des liens,
Sauve, mais presque à aimer.
Alors, je te réponds :
« Je n'ai peur que d'Ena,
De ce moment qui n'arrivera,
De te revoir enfin chez toi. »
J'y songe,
Puis, dans l'eau, je plonge.
Je t'entends, les vibrations,
Mais je t'écoute, ta passion.
J'y perds le large.
Au sens figuré, je nage.
Je suis propre de ton silence,
Mais ignorante de ton absence,
Et je t'exaspère à t'écouter
Je suis perdue de ne trouver
Par mon chemin,
Des liens,
Sauve, mais presque à aimer.
Et quand les feuilles virevoltent,
Tu me rappelles cette note,
Celle dont je me souvient,
Elle qui apparaît sur le chemin,
Celle dont on n'apprend rien.
Si seulement tu étais violente,
Je te partagerai ce qui nous hante.
Quand, par une idée subtile,
Tu m'épuiserais, à en devenir inutile.
Je suis perdue de ne trouver
Par mon chemin,
Des liens,
Sauve, mais presque à aimer.
Quand enfin il revient,
Ce ton, ses sens s'exclament.
Et si poussière avait été orage,
En son sein, l'idée d'un mur de pierre
Du coin de l’œil, dans le vague.
Je crois qu'enfin
Par son désir malin, elle réclame
Sans fureur, mais pleine de rage
De revoir ce jour, sa poussière
Du coin du globe, elle se balade
Je crois qu'enfin, comme libérée
Quelqu'un l'a croisée
C'est ainsi, le cœur en verre
Les morceaux de pierres
Chaque partie s'est trouvée
En un sens, recollé
D'une certaine manière,
Et à jamais disséminés.
Rocharal